25/04/2008

La aventura de la Cecy, del Ringo, del Stavros y del Lalo o tener 25 años y vivir una pesadilla

(Traduction : L'aventure de Céci, Ringo, Sergio et Eduardo ou avoir 25 ans et vivre un cauchemar [spéciale dédicace à Pitchoune])
Stavros



Eduardo

Ringo

Et moi, ben le blog refuse de télécharger ma photo, bon ben tant pis !! Vous connaissez déjà ma bouille,imaginez-moi dans une voiture, regardant mélancoliquement par la fenêtre :p (ou le carreau, selon votre région d'origine/d'adoption;)

En ce mercredi 23 avril, Sergio (dit Stavros, son 2ème prénom) a fêté ses 25 ans. Il est médecin, a terminé son externat et effectue actuellement son service social (un an de travail que certains Mexicains, selon leurs carrières, doivent à leur pays...) avant de passer l'examen national de l'internat. Il travaille donc à Linares, petite ville située à plus de 2 heures de Monterrey.

Cette semaine, il a donc demandé 2 jours de congé, ce jeudi et vendredi, pour fêter dignement ses 25 balais à Linares, rentrer à Monterrey et fêter re-dignement ses 25 printemps à Monterrey.
Eduardo est en week-end les mercredi et jeudi (il est illustrateur pour un journal et travaille le we), Ringo ne travaille pas ce jeudi (il travaille samedi à la place) et moi... je fais ce que je veux :p
On décide donc tous les trois d'être de la partie à Linares et de partir le mercredi, une fois Ringo rentré du travail.

Eduardo passe donc nous prendre et nous voilà partis pour une longue nuit. On arrive à Linares vers 21h, le temps d'acheter des bières, de récupérer les "frijoles" (haricots), et nous voilà partis pour un "rancho", qu'un patient du Dr Stavros lui prête gentiment.
Sur une route au milieu de nulle part, on tourne dans une propriété, une petite maison, et on suit un chemin de terre qui nous amène derrière des vaches, des chevaux et des chèvres, jusqu'à une cabane en bois type Davy Crockett, avec un salon, deux grands lits, une salle de bain et une plateforme type grange à l'étage. (La description est importante pour la suite, vers 6 heures du matin). Un chemin part de la cabane jusqu'à un cercle cimenté couvert d'un toit en feuilles de palmier, lieu de la fête, et un barbecue géant (pour manger des ailes de poulet mariné miam miam).

Quelques photos pour aider votre imagination (sans flash et en pleine nuit, c'est de l'art abstrait) :

Eduardo sous le toit en feuilles de palmier.

"Ma cabane au fond des bois"

Le barbecue...


Les ailes de poulet...

Bon, voilà, la fête suit son cours, ça mange, ça discute, ça écoute de la musique et ça boit (bah oui !). Petite anecdote... En plein milieu de la nuit, je discute tranquillement avec Eduardo quand je vois une forme noire se déplacer juste derrière lui, au sol. Et oui, vous l'avez deviné, j'ai vécu mon premier face à face avec une mygale. Heureusement pour mon petit coeur de française, elle se dirigeait dans la direction opposée. Vous m'excuserez, je n'ai pas de photo, je n'ai pas pensé à prendre mon appareil photo à ce moment-là, j'ai pensé : "AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHH" !
Une fois la stupeur passée, un gentleman avait gentiment repoussé la bête dans l'herbe...
Oui, ils ne l'ont pas tuée. Ce qui est très bien, elle ne nous avait rien fait. Mais je vous laisse imaginer ma lutte à chaque fois que je devais aller dans la cabane faire pipi !!!

Voilà, anecdote faune mexicaine un, anecdote deux : le lendemain matin (après avoir dormi quelques heures PAR TERRE, sur la plateforme dans la cabane... ben oui, c'est ça d'être les 3 derniers debout...), Ringo m'a trainée dehors (on avait enfin récupéré des places dans un lit, j'étais pas trop motivée pour bouger) pour faire connaissance avec une famille de "road-runners" ou coucous terrestres de Californie. Oui, comme dans le dessin animé. Mais y'avait pas de coyote avec des gros rochers et de la dynamite. Bip-bip !

Jeudi 24 avril, debouts moyennement en forme. Il ne reste plus que nous 4, Sergio, Eduardo, Ringo et moi. On range, on va voir les vaches et les chèvres (parce que quand même, c'est rigolo) et on se met en route pour Linares. On mange (petit-déj de tacos miam miam) et on se prépare à se remettre en route pour Monterrey (tout ça l'air super frais, sans avoir pris de douche...). On va récupérer la voiture de Sergio et on se met en route.


Regardez bien ces voitures : ce sont la même Jeep Cherokee. Un petit conseil, si vous voulez acheter une Jeep, choisissez autre chose.

Nous sommes à mi-chemin de Monterrey, peut-être un peu moins, quand Sergio, qui nous précède, s'arrête sur le bord de la route : problème de freins. Ils ne répondent plus correctement, la voiture chasse et les freins sentent le brûlé. Super. On les asperge d'eau et une fois rafraîchis, on fait une tentative : non, trop dangereux. On décide donc d'appeler une dépanneuse. Et d'attendre. sauf qu'il fait 33°C, qu'on est en plein soleil et qu'on est maintenant à cours d'eau. On transfère dons les affaires de Sergio dans la Jeep d'Eduardo et on décide de se rendre dans la "ville" la plus proche, Morelos.
Mais changement de plan, suite à un coup de fil au père de Sergio, qui lui ordonne de faire demi-tour et d'essayer d'amener la camionnette dans un endroit plus sûr, parce que forcément, on est au Mexique, la Jeep risque de disparaître d'ici à ce que la dépanneuse arrive.
Demi-tour donc. On est à 10 km de la Jeep. On fait 4 km et on s'arrête dans une sorte de "garage", si je puis dire, pour demander de l'eau, histoire d'essayer de refroidir les freins. Ouais. Sauf que la Jeep d'Eduardo ne redémarre pas. Vous croyez que c'est une blague ? Mais non !!


Le "garage"..........


Mais qu'est-ce que ça peut bien être nom de @#&@@#"& !!!


Au milieu de nulle part, suant à grosses gouttes.......

Nous voilà donc coincés et Sergio doit toujours récupérer sa voiture.... Ringo décide de l'accompagner et ils font du stop pour tenter de parcourir les 6 km restant et partent avec des réserves d'eau.



Rentrez le ventre, les gars !!

Hourra ! Ça a marché ! Bon, en même temps, ça commence vraiment à faire penser au scénario d'un film d'horreur... J'espère que le chauffeur du camion n'est pas un psychopathe !!

Pendant ce temps-là...

Je regarde au loin, l'horizon...
Ben oui, y'a rien d'autre à faire quand on est en rade au milieu de nulle part !!

Mais tout est bien qui finit bien... La dépanneuse est arrivée, les gars ont réussi à ramener l'autre Jeep et on est rentrés tant bien que mal jusqu'à Monterrey !

Y parait que les voyages forment la jeunesse...

Le pompon : la dépanneuse arrive, le gars monte la Jeep dessus et Sergio vient me voir, hilare. Dans le ciel parfaitement bleu, il y a un nuage. Un. Il est au-dessus de nous et des gouttes de pluie tombe sur Sergio... (genre le Truman Show) Je crois que c'était vraiment pas son jour !

Joyeux anniversaire, Pitchoune !

14/04/2008

Meet Don Pablo



Je vous présente Pablo Quiroga Cantu, dit Don Pablo, 85 ans, né le 25 février 1928 près de San Antonio, au Texas, émigré au Mexique tout jeune enfant.
Cheveux blancs, yeux bleus perçants, il continue à travailler sur ses bicyclettes (il tient un magasin de bicyclettes, enfin, de 3 roues qui servent ici à vendre... tout et n'importe quoi, du maïs, des hot-dogs, des glaces... tant que ça se mange, en général).
Hier, dimanche, barbecue chez sa fille (tante de Ringo). Il a encore du mal à enregistrer que non, je ne suis pas américaine, je suis française. La copine de Fernando, le cousin de Ringo, elle, est américaine (Angela).
Bref, hier, il me sort, en plein milieu de la réunion familiale : "Au fait, pourquoi est-ce que tu t'es installée si loin de ta belle-mère ?". Et moi : "Heu..." Forcément, tout le monde éclate de rire, y compris la belle-mère et lui me sort : "Faut pas rougir comme ça !" Mais heu !!
La première fois que je l'ai vu, l'été dernier, c'était encore pour un barbecue, mais chez une autre tante, au bord de la piscine. Forcément, moi, je bois une bière (bah oui, barbecue + piscine = bière). Don Pablo, installé un peu à l'écart sur sa chaise, appelle le frère de Ringo et l'air sérieux et réprobateur, lui demande : "La copine de Ringo, c'est une bière qu'elle a dans la main ?" Le frère de Ringo : "Euh... Oui, papi". Et là, il se fend d'un grand sourire et ajoute : "Dis-lui de m'en ramener une !"
Sacré Don Pablo... c'est un personnage...

08/04/2008

Cactus, oh mon Cactus !


Il faut bien parfois sacrifier aux clichés : oui, j'ai fait l'acquisition d'un... cactus. Pour la modique somme de 19 pesos (info = au cours de la Bourse de ce 08 avril 2008, 1 euro = 16,62 pesos. Mon beau cactus m'a donc coûté ???? pour les supers forts en calcul mental (ou c'est peut-être moi qui suis pas très douée :p) réponse = 1,15 €.

Admirez un peu mon beau cactus :






Marion avait suggéré de le baptiser "Mickey". Ben oui, il a un peu des oreilles de Mickey Mouse, mais pour un cactus mexicain, il serait tout à fait inapproprié de s'appeler Mickey !


Il a donc été baptisé Pancho. Voilà qui lui va comme un gant.


Allez, dites au revoir à Pancho !!!